La valse des directeurs artistiques...

Cela faisait longtemps que la microcosme mode n'avait pas assisté à un tel jeu de chaises musicales dans les hautes sphères de la création, à savoir les directions artistiques, qui dure déjà depuis un moment déjà. Recap', interrogations, (tentatives de) réponses, et hypothèses.

(Christophe Lemaire).

Tout a commencé lorsque le fantasque Jean-Paul Gaultier annonçait qu'il se retirait de Hermès. Après 7 ans de bons et loyaux services, le créateur estimait qu'il était temps de prendre congé, à l'amiable, de la maison française à laquelle il avait su insuffler une nouvelle énergie, agréablement folle et intemporelle. Malgré la déception de nombreuses personnes, le clan Dumas, propriétaire de la marque, nomme alors Christophe Lemaire à la direction artistique. Ce jeune français qui débarque fraîchement de Lacoste (où il sera remplacé par Felipe Oliveira Baptista) éveille les doutes chez beaucoup. En effet, on se demandait s'il réussirait à tenir le rythme, venant plutôt de l'univers du sportswear, et à perpétuer le travail de JPG sans pour autant tomber dans la simple copie sans oublier d'inculquer une autre personnalité aux collections. En mars derniers, lors du défilé Automne-Hiver 2011, il a anéanti toutes les suspicions grâce à un opus à l'élégance qui misait sur la durée, dans la juste lignée de ceux de son prédécesseur. Mélangeant des influences asiatiques aux codes du chic austère façon années 20-30 propre à Hermès, Lemaire marque définitivement avec cette collection le passage à une nouvelle ère pour la maison qui semble très intéressante. Toutefois, comme le dit le proverbe, il est préférable de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Attendons donc la saison prochaine pour une validation totale.

(Hermès, Automne-Hiver 2011)

Quelques mois plus tard, c'est Christophe Decarnin qui quitte son poste chez Balmain ,alors qu'il avait réussi à faire renaître le label de ses cendres, résultat d'une dépression due au rythme insoutenable inhérent à sa fonction et à une mésentente avec le DG, Alain Hivelin. Arrivé en 2006, le français avait imposé une nouvelle silhouette caractérisée par un goût prononcé pour le bling-bling, des épaulettes en veux-tu en voilà, des pantalons étriqués, des shorts outrageusement courts et une allure aux forts accents rock. Rapidement, sa proposition séduit les critiques de mode, les clientes et les célébrités, de Beyoncé à Rihanna en passant par Demi Moore. Nonobstant, fort de son succès, il ne tardait pas à s'enfermer dans cette vision clinquante et oversexy de la femme, un cycle lassant et décevant à chaque fois. Mis à part les thèmes de fond et les différentes tendances exploitées (militaire, grunge, baroque...), saisons après saisons, on n'avait la ferme impression de revoir la même collection encore et encore si bien qu'il n'a pas fallu très longtemps pour remettre en doute la créativité voire même le talent du créateur. De plus, dans une trop patente volonté commerciale, certaines créations arrivaient même à manquer cruellement d'une réelle esthétique. Plusieurs ont également renvoyé la faute sur Emmanuelle Alt (et Carine Roitfeld) consultante pour la marque, lui reprochant d'imposer ses codes, ses envies, son style et de freiner ainsi l'imagination de Decarnin (notez qu'on constate le même phénomène du côté d'Isabel Marant dont elle s'occupe(pait) aussi du consulting). Si c'est le cas, on peut donc aisément comprendre la dépression nerveuse du styliste, qui a même abouti sur un internement en maison psychiatrique. N'importe qui pris dans cette engrenage, tiraillé entre les volontés du prêtresse de la presse, les exigences d'un patron, attentif sur le fait que les ventes ne devaient pas chuter, et les critiques toujours plus virulentes quant à son manque d'inventivité, aurait à un moment ou l'autre craquer. En ce qui me concerne, je n'ai jamais vraiment cru au fait que Decarnin puisse être un créateur de grand génie à l'image d'un Alber Elbaz par exemple. Dès le départ, on (Alt et son équipe de consultantes) lui a montré la voie et il s'est contenté de rendre les lignes commerciales.

(Christophe Decarnin en Backstage)

Quoiqu'il en soit, du côté de Balmain, on a déjà élu le successeur. Alors que plusieurs rumeurs annonçaient Mélanie Ward, styliste freelance et collaboratrice du Harper's Bazaar, c'est finalement le très jeune Olivier Rousteing qui reprend les rennes. Bordelais diplômé de l’École supérieure des arts et techniques de la mode (Esmod), il dirigeait le studio de création de la marque depuis 2009. A vrai dire, et comme beaucoup, je doute que cette nomination changera quelque chose à l'engouffrement créatif de Balmain. Rousteing collabore depuis longtemps avec Decarnin et il est certain que les codes de ce dernier seront très présents dans son travail. Qui plus est, si on l'a choisi lui, c'est bien pour ça : ne pas dénaturer la formule qui marche si bien pour le label français...Toutefois, sait-on jamais, il peut nous réserver une agréable en octobre prochain lors de la semaine de la mode parisienne. D'ailleurs, c'est tout ce que je (lui) souhaite.

(Olivier Rousteing)


Ensuite, telle une bombe, la nouvelle tombe fin mars que Jean Bousquet, PDG de Cacharel, ne renouvelait pas le contrat de Cédric Charlier alors que celui-ci venait de signer trois saisons très prometteuses. Alors que la maison célèbre pour son liberty a connu de nombreuses années sombres, le jeune belge, ancien assistant de Jean-Paul Knott et d’Alber Elbaz chez Lanvin, était parvenu à lui donner une aura plus jeune et fraîche tout en respectant l'ADN romantique maison. Presse, acheteurs et clientes étaient unanimes : il s'avérait être l'homme de la situation. Pourtant cela n'a pas semblé suffire à Bousquet. D'après les dires, il souhaitait développer les activités de la marque et lancer des lignes hommes, enfants, lingerie...ce que Cédric Charlier n'a pas forcément approuvé, préférant se concentrer, vu le passif de la marque, sur le prêt-à-porter féminin. Logique somme toute beaucoup plus judicieuse surtout lorsque l'on connait les augmentations de chiffres d'affaires qu'il a réalisées ( 93 % avec la croisière 2010 et de 113 % avec la collection A/H 2010-2011) en si peu de temps, dans le contexte économique actuel, sans support pub ni marketing de masse. Dans une optique d'en gagner toujours plus et en négligeant par la même occasion la création, les dirigeants de Cacharel ne se rendent peut-être pas compte des risques qu'ils courent. De fait, le label regagnait petit à petit sa place d'antan et surtout, je me répéte, avait réussi à convaincre tout le monde. Pour le moment, aucun successeur n'a encore été annoncé. En espérant que celui-ci se montrera à la hauteur. Quant à Cédric Charlier, il s'est dit "choqué" et "avoir l'impression de vivre dans un monde sans logique ni raison". Il est vrai que je n'ai jamais été aussi déçu d'un remplacement de designer depuis le licenciement d'Olivier Theyskens chez Nina Ricci, mais nul doute qu'il saura rebondir.

(Cédric Charlier)

(Cacharel, Printemps-Eté 2011)

Autre désappointement, en tout cas pour moi, le renvoi de Tommaso Aquilano et Roberto Rimondi de Gianfranco Ferré. Après avoir pris la direction artistique de la maison très peu de temps après la disparition de l’emblématique couturier italien, ils présentaient des collections renversantes de glamour et de qualité qui, elles aussi, ont mis d'accord la critique. Seulement, il semble que leur style très "red carpet" ne convenait pas à aux attentes des nouveaux investisseurs basés à Dubaï du groupe Paris Group, qui eux, préféraient une plongée dans les archives de la maison et une silhouette davantage casual-chic. Il est vrai que les logorrhées styliste du duo, couple à la ville, ne correspondaient pas toujours parfaitement à l'esprit de Ferré mais ils ne manquaient pas pour autant de pertinence, a contrario, ils l'adaptaient à l'air du temps..En bref, Ahmed Sankari, le fils d’Abdulhader Sankari, patron de PG, préside désormais au destin de la marque italienne.L’identité du ou des successeurs n’a pas encore été dévoilée. Pour ce qui est de Aquilano et de Rimondi, je ne me fais néanmoins pas énormément de souci pour eux. Ils possèdent leur propre maison, Aquilano.Rimondi, aux lignes très lolita avec une bonne dose de sensualité, qui crée chaque fois l'évènement lors des Fashion Weeks milanaises.

(Aquilano & Rimondi)

(Gianfranco Ferré A/h 2011-2012)

La rumeur courait, a été démentie, puis s'est relevée vraie : Hannah McGibbon était bel et bien dans le collimateur et se retrouve aujourd'hui à la porte de Chloé. Succédant à la génialissime Phoebe Philo, qui avait décidé de se consacrer à sa famille, la styliste anglaise s'en est très bien sortie... durant les premières années. Elle s'évertuait à proposer des vestiaires résolument chics, très parisiens, et d'une délicate féminité. Puis, progressivement, elle témoignait d'une absence d'inventivité servant encore et toujours la même soupe néo-bourgeoise. Jusqu'à son dernier défilé A/h 2011, où elle s'est essayée à quelque chose de nouveau et essuyait un cuisant échec. Ce florilège de tenues composées de cuir façon python, de tissus imprimés python, de maille imitant la peau du python, de toutes les couleurs et de toutes les formes a été critiqué. Je pense que ça été la goutte d'eau qui a débordé du vase et surtout, il était temps. La pauvre Hannah s’essoufflait. On apprend donc qu'elle quitte la marque pour soi-disant "se consacrer à des projets personnels". Pour la remplacer : Clare Waight Keller, anglaise également. Cette dernière a officié pendant environ cinq ans pour Pringle of Scotland. Je dois avouer qu'il s'agit là d'une marque à laquelle je n'ai jamais accordée énormément d'attention. De son travail, je n'en connais pas grand chose, ni de son évolution. Toutefois d'après ce que j'ai lu et vu, elle est diplômée du Royal College of Art et a fait ses armes chez Gucci - période Tom Ford - puis chez Ralph Lauren et Calvin Klein. Du côté de Pringle of Scotland, réputé pour sa maille et son cachemire, elle serait parvenue à lui apporter une bonne dose de neuf. Encore une fois, attendons septembre pour en juger et porter un avis.

(Clare Waight Keller)

(Chloé, Automne-Hiver 2011)

Et enfin, j'ai été très choqué de savoir que GAP, le géant américain, licenciait son designer star, Patrick Robinson. Il œuvrait avec talent, depuis mai 2007, à doter le label californien d’une image mode plus pointue et à incarner la marque aux yeux du grand public. Les raisons de ce renvoi ? Une chute massive du chiffre d'affaire mise sur le dos de Robinson à qui l'on reproche de ne plus être aussi efficace que par le passé.

Il y a plusieurs raisons qui causent la séparation d'une maison et de son directeur artistique. Cela peut être une envie d'ailleurs pour le styliste, une nouvelle prise de direction qui ne convient pas aux deux parties, des ventes catastrophiques...Parfois il y en a même qu'on ne comprend pas forcément, qui ne tiennent pas la route. Toutefois, en observant de plus près, dans la plupart des cas, il s'agit bien souvent d'une envie des dirigeants d'engendrer (encore) plus de bénéfices et ce, au détriment de la créativité, de l'originalité et de la véritable proposition mode. Nous y sommes toujours, cette victoire presque perverse de l'aspect commercial. En même temps, il faut s'y résoudre, l'industrie de la mode pèse des milliards et emploie des millions de personnes. Ça doit tourner, et ces gens ont besoin de manger...

P.S : Vous constaterez que je n'ai pas abordé la situation de la maison Dior. Galliano renvoyé pour les raisons que l'on connait tous (et viré également de sa propre marque détenue à 94% par Dior), Bernard Arnault a annoncé que le studio Dior continuera à travailler sur les prochaines collections en attendant que l'administration choisisse le nouveau directeur artistique, ce qui devrait prendre un bon bout de temps.

4 commentaires:

LOLA a dit…

Ce jeu des chaises musicales semble interminable.
Pour Hermes, je dois avouer que Lemaire ne m'a pas du tout convaincue. Mais alors, pas du tout!! ça me rappelle un peu l'époque Margiela mais en un peu plus monacal et "pretentieux-intello". Gaultier avait réussi à insuffler un vent de fraîcheur et de sexiness chez Hermes. Les collections étaient désirables, faciles à l'œil mais très sophistiquées dans la construction, la recherche et les matières. Mais surtout, elles avaient l'avantage de parler à un panel large de femmes. De plus, le background couture du Mr était bien exploité.
Là, il y a beaucoup de vêtements mais aucun ne me parle. J’ai du mal à voir une fille porter ces espèces de Pantalons-Pyjamas et le reste n'est pas très glorieux. J'ai hâte de voir ce qu'il va proposer dans le futur mais je sens que ce sera terriblement prétentieux...il faudra se tourner vers Loewe où il se passe des choses intéressantes.

Pour Balmain, ça m'attriste vraiment. Stefano Pilati avait osé dire de Tom Ford qu'il était "talentueux mais pas doué" et moi, je dirais ça de Decarnin. Il a été talentueux pour prendre le risque de révolutionner totalement le style de Balmain qui sortait quand même d'une direction artistique d'Oscar De La Renta. Mais il n'a pas été doué pour le faire évoluer une fois à son apogée. La collection d'été 2009 a marquée un tournant dans la mode de ces 5 dernières années et je suppose qu'après un tel succès, les financiers devenaient de plus en plus oppressants. Je ne pense pas qu'il faille blamer Alt plus que ça. Je pense que Decarnin dessinait pour sa muse en fait et chaque collection était un condensé de ses goûts personnels mais la même mélodie après 3 saisons, ce n'est pas possible. La Balmainmania semble aujourd'hui révolue. Fini l'époque où la it pièce su show se retrouvait SoldOut sur tous les e-shop mondiaux: l’exaspération sur les prix et la valeur réelle des produits y est certainement pour quelque chose aussi.
Pour le nouveau DA, je suis d'abord surprise et contente de voir qu'il s'agit d'un noir, depuis Oswald Boateng chez Givenchy, on n'avait pas vu ça!
J’espère qu'il changera quand même, j'espère voir un peu plus de l'ADN de Balmain. J'ai appris qu'il vient de chez Cavalli et franchement, Cavalli est une bonne école et j'attends de voir comment cela se verra(en espérant que ça ne ressemble pas à Pucci, Dundas étant aussi un ancien disciple de Cavalli).

Pour Cedric Charlier, je ne comprends pas. Quand on a quelqu'un de talentueux et qui de plus a un succès à la fois Critique et commercial, c'est simplement stupide de s'en séparer. Comme il est stupide de vouloir développer une mode homme pour une marque comme Cacharel, symbole de la jeune fille en fleur. En espérant qu'une autre marque saura apprécier ses talents.
Pour Chloe, je dis ENFIN! CHLOE pour moi, c'est la jeune fille insouciante, lolita à la sexualité affirmée et les collections de MacGibbon étaient peut être trop matures? trop Working-Girl? Le Camel a été érigé comme couleur maison et cela, jusque dans les parfums. Clare Waight Keller peut apporter ce fun qui manque aujourd'hui chez Chloe...du moins, je l’espère.

PS: On dirait que tout le monde a travailler avec TOM FORD! C'est hallucinant!

Pour GAP, sérieusement, je suis contente. J’aime beaucoup Patrick Robinson, je trouve qu'il a un talent énorme et on a pu voir cela chez Paco Rabanne où il livrait des collections d'une incroyable modernité et très addictives. Alors, le voir chez Gap dessiner des chinos alors qu'il peut créer des merveilles...Mais je ne m’inquiète pas pour lui. Sa femme travaille au Vogue Us, est très proche de la Wintour et je suis sure qu'elles sauront lui trouver un job vite fait.

PS: CHRISTOPHE DECARNIN est entré chez BALMAIN en 2006. Sa première collection étant celle de l'hiver 2006.
A chaque fois, Je fais mon roman...Merci à toi pour ces articles! ;-)

LOLA a dit…

Des mercatos dans la mode, il n'y en a pas beaucoup mais quand il y en a, ça bouge!!!

Pour Hermes, personnellement, je suis très déçue. Lemaire ne m'a pas du tout mais alors pas du tout convaincu. Je déteste ce genre de mode hyper arrogante et pseudo intellectuelle. Gaultier a rendu la femme Hermes sexy mais chic. Là, franchement, les pantalons en cuir là, qui va les porter?? Hermes est une maison qui même si elle très luxueuse, est assez ennuyeuse. le Birkin a beau être bankable et tout, la maison a quand même une image bourgeoise à mort. Et ça, gaultier avait réussi à le twisté. Bon, attendons Octobre pour se fixer sur Lemaire...néanmoins,mon nouveau Hermes se nomme LOEWE!

Concernant Decarnin, et Rousteing, je ne pense pas non plus que ça changera mais je suis très contente de voir un designer noir, ce qui est rare (à part Oswald Boateng chez Givenchy, y avait personne. Il aura fort à faire car la collection été 2009 a comit de grands dommages pour la maison. La créativité, l’énergie doit revenir, il faudra lâcher le Trash pour revenir vers un peu de classe car, sans ça, il sera très difficile de justifier les Tee-shirt à 3000euros.

Pour Cacharel, c'est tellement bête que je ne vais pas m'attarder dessus.

Chloe par contre... Je suis heureuse du départ de MacGibbon car, même si elle est à l'origine de la tendance nude, elle n'a pas su se renouveler. Et puis, elle a essayé de revenir a une image plus mature pour la maison et il faut le dire, la fille Chloe est plus Blouse blanche et minishort Jean déchiré+ bottes que Cape et Tailleurs Camel. De Stella a Phoebe, la cible de Chloe a toujours été l'adolescente/jeune femme insouciante...et aujourd'hui,j'imagine que les financiers veulent retourner à ça!

J'ai bien aimée la dernière collection d'été de Gianfranco Ferre mais bon...Il sera difficile de faire revenir Gianfranco Ferre sur le devant de la scène. Ce nom ne veut plus tellement dire grand chose aujourd'hui!

Anonyme a dit…

J'ai trouvé la collection de christophe Lemaire réussie, belle, pure mais je partage le point de vue de Lola c'est une mode arrogante et élitiste.
Peut être difficile à porter.
J'ai pu lire qu'une autre créatrice de la maison s'est réjouie de son arrivée pour son travail rigoureux comme à l'époque de Margiela(...elle ne devait pas apprécier le travail de JPG.)

Gaultier avait su donner de l'énergie à Hermes.
C'est une maison bourgeoise, (même si les bourgeois me donnent la nausée!)j'éprouve un grand respect pour cette maison, en raison de son travail d'artisanat.On oublie que les artisans qui font la réputation de ces maisons sont des mains habiles et soignées qui ne sont pas justement issues de la bourgeoisie.

j'ose dire: je suis stupéfaite de la beauté du nouveau styliste de Balmain, il est vraiment canon.
Je suis triste pour Decarnin, Vogue a consumé son talent par la vulgarité.

Mister.Paks a dit…

@Lola : LOL tu as commenté deux fois. Merci à tous pour tes commentaires pertinents et très instructifs, tout le plaisir est pour moi !