La déception Burberry.

Depuis son arrivée à la tête de la marque en 2001, le Britannique Christopher Bailey a rarement déçu les foules. Entre ses amazones punks et chics de l’automne-hiver 2007/2008 et son excellent travail des couleurs pour la collection estivale de 2010, en passant par la partition romantico-bohème de l’été 2009, il a toujours su juxtaposer avec brio sa vision de la mode, mêlant tradition et excentricité, à l’élégance british de la maison.

Pourtant, il semblerait que le créateur ait eu un mauvais retour de karma en ce qui concerne l’opus printemps-été 2011 présenté  hier lors du dernier jour de la semaine de la mode londonienne. Bien loin de la justesse qui ressortissait de ses précédentes collections, Bailey a présenté un vestiaire inspiré des Bikers anglais. Les mythiques trenchs-coats de la maison se voient ainsi transformés, soit en longs manteaux en cuir, soit en mini-perfectos agrémentés de piques au summum de l’inesthétique, ou alors se parent de détails très étranges. Comme des cheveux dans une soupe déjà peu riche en saveurs, on notera les grossières ceintures fluos qui ridiculisent chacune des silhouettes où elles feront apparition. Par ailleurs,  l'attention se portera malheureusement vers ces robes imprimées léopard et frangées : une assez surprenante association d’un rare mauvais goût.

Un défilé que l’on tentera d’oublier au plus vite, surtout parce que l’on sait de quoi Bailey est réellement capable. Vivement la prochaine saison !


1 commentaire:

M'bem di fora a dit…

J'ai de loin préféré la collection précédente, celle-ci ne m'inspire pas des masses...
Mais j'apprécie tout de même les touches flashy.